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Jeunesse Sportive de Kabylie  -  ⵊⵙⴽ

Couramment abrégé en JS Kabylie ou JSK,  est un club algérien de football basé à Tizi Ouzou en Kabylie, fondé officiellement le 2 août 1946.

1929-1946 : Une naissance difficile

Dans les années 1920, les jeunes kabyles qui s'adonnaient à la pratique du football dans les rues de la ville de Tizi-Ouzou, avaient organisés un mini championnat inter quartier sous la houlette d'Ahmed Astouati. Chaque quartier de la ville haute (la ville indigène, taddert ou tribu) avait son équipe; participaient à ce tournoi, les jeunes des quartiers de: Aïn Hallouf, Tazegourt, Ihammoutène, Zellal et Tabnahlit. C'est de ces quartiers que sortira un groupe de jeunes qui aspirait à la création d'un club de football différent de l'Olympique de Tizi-Ouzou, club colon de la ville. Ces jeunes formèrent une sélection de quartier composée des frères Mesbahi Saïd et Ramdane, des frères Sebti Samir et Sofiane et frères Rafaï Mohamed et Hocine, Harchaoui Omar, Zemirli Saïd, Souibes Rabah, Loukab Mohamed, Mekacher Amar, Boussad Ouamar, Mammar Mohamed, des cousins Hammoutène Abderezak et Mohamed, Belhadj Khelifa, Chabaraka Ahmed, Assas Hocine; regroupés autour de leur doyen Chikhaoui Mohamed Seghir alors âgé de vingt ans, pour créer une société sportive afin de participer à un championnat officiel.

Le Rapid Club de Tizi-Ouzou (1929-1932)

Dès le début de l'année 1929 et après moult difficultés, les jeunes kabyles qui s'étaient regroupés pour former une association sportive, parvinrent à finaliser et déposer leur statut. La société sportive dénommée Rapid Club de Tizi-Ouzou était née, le nom de l'association était emprunté au mythique club autrichien du Rapid Vienne, ainsi que ses couleurs de vert et de blanc. La déclaration de l'association apparaît également dans le JORF10.Pour les Frais d'engagements au championnat de la saison 1929-1930 et l'achat d'équipement, chaque sociétaire ramènena son propre équipement (souliers, bas, short). Pour ce qui est des maillots et des frais, ils furent l'objet d'une quête auprès de leurs parents, alliés et amis et chez certains notables du village. Le ballon de football fut acheté et offert gracieusement par Chikhaoui Mohamed Seghir, capitaine de l'équipe.

La première saison fut très difficile non pas du point de vue des résultats sportifs mais du point de vue financier. L'argent manquait cruellement, c'est alors que conscient qu'ils ne pouvaient pas s'en sortir seuls; ils prirent contact avec des personnalités de la ville à même de leur apporter une aide financière et une représentativité auprès de l'administration pour avoir une éventuelle subvention et certaines facilités d'accès au stade municipal pour les entraînements. C'est ainsi qu'ils confièrent leur association à messieurs Nouri Mohamed Saïd élu président, Derridj Idir et Kezzoul Ahmed chargés des finances et de l'administration. Les fonctions d'assesseur sont occupées par les joueurs eux-mêmes chargés notamment du matériel et de l'organisation. Belhadj Khelifa et Chikhaoui Mohamed Seghir sont chargés du volet technique (entraîneurs).

La saison 1930-1931 fut pleine de promesses, les résultats sportifs étaient encourageants; les jeunes et l'association commençaient à faire parler d'eux dans la région. Ce début de notoriété suscita quelques interrogations chez les dirigeants de l'OTO qui ne tardèrent pas à se manifester, durant la saison 1931-1932. Ils approchèrent les dirigeants du RCTO afin de les intégrer dans les rangs de l'OTO tout en manifestant l'intérêt qu'ils ont pour certains joueurs. Finalement ne pouvant plus s'assumer avec leurs moyens dérisoires, les jeunes du Rapid ne purent assurer l'entame de la saison 1932-1933 et durent déclarer forfait et dissoudre leur société sportive. Devant l'insistance et les menaces des dirigeants de l'OTO et de certains élus locaux, les jeunes du RC Tizi-Ouzou ont fini par plier. Certains joueurs rejoignirent l'OTO, d'autres la JSII, d'autres encore mirent fin à leur aventure.

Le Rapid Club de Tizi-Ouzou (1929-1932)

Durant l'année 1946, la section syndicale de la CGT de Tizi Ouzou initie le projet de la création d'un club de football dans le cadre corporatif. Parallèlement à cette initiative, quelques jeunes indigènes de la même localité pratiquant ce sport et intéressés par le projet, sautent sur l'occasion afin d’accélérer le processus. Des contacts sont très vite noués et quelques réunions sont ainsi organisées au siège de la CGT, présidé par Hamouda Abbas avec le parrainage de Saadi Ouakli, ancien directeur d'école à la retraite et président des anciens combattants de l'arrondissement. Celui-ci fort connu et respecté par les autorités coloniales, est souvent appelé pour présider des réunions de conciliations ou des réunions de la société civile de droite ou de gauche. Les autorités coloniales ne prêtèrent pas trop d'intérêts à ces regroupements à but syndical et la création d'une équipe de football dans le cadre corporatif ne risquait aucun désagrément.

À l'issue de la dernière réunion tenue au siège de la CGT ayant pour but de finaliser le projet par la préparation des statuts avec la constitution de la première assemblée général du club, une remise en cause de l'objectif de la création de la nouvelle société sportive divisa les responsables et les jeunes. En effet, ces derniers proposèrent plutôt l'affiliation de la futur société à la FFFA au lieu d'en faire une équipe corporative. Cette divergence entraîna la colère d'Abbas qui menaça de se retirer et par la même de priver la domiciliation de la future association sportive ainsi que les éléments de la CGT. Néanmoins, après un ultime débat, il convia l'ensemble des acteurs présents à finaliser la préparation de constitution de la société sportive et de laisser aux membres de l'assemblée le choix de l'objectif.

À la veille du mois de ramadan de l'année 1946, c'est au café nommé « La Jeunesse Sportive » situé « rue de l'ancienne poste »12 tenu par Mohamed Seghir Baïlèche dit Dris et Rezki Bournane dit Diouni, que les invitations des membres de l'assemblée générale constitutive ont été regroupées et distribuées par Saïd Amirouche, Ali Benslama, Boualem Iratni et Ali Stambouli. Le 29 juillet 1946 coïncidant avec le début du mois sacré de ramadan, la majorité des personnes invitées se présentèrent au rendez-vous au siège de la CGT malgré quelques absents excusés car retenus par des obligations professionnelles ou familiales.

Après un débat fructueux, les membres présents se sont mis d'accord pour la création d'une société civile omnisports dans le cadre civil représentant la jeunesse de Kabylie. Ainsi l'association sportive portera le nom de Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) après avoir rejeter ceux de Association Sportive de Kabylie et de Union Sportive Musulmane de Tizi-Ouzou, et les couleurs retenues sont le vert et le rouge. L'affiliation se fera à la FFFA dans le cadre civil et deux équipes (senior et réserve) seront engagées en compétitions.

Parmi les membres de la CGT présents à cette réunion, Hamouda Abbas qui souhaitait faire du club une société sportive à but corporative et donc une affiliation à la FSGT, signifia son désaccord et le retrait de son institution. Ceci eût pour conséquence le refus de domiciliation de la nouvelle société sportive au siège de la CGT. Mohamed Seghir Baïleche proposera son local commercial pour abriter le siège de la nouvelle association en attendant de trouver mieux, et c'est ainsi que le "Café de la Jeunesse" servit de regroupement à la JSK. Quelques jours plus tard, le 2 août 1946 le club est officiellement fondé en tant qu'association dont la décision est publiée dans l'édition no 196 du Journal officiel de la République française paru le 22 août 1946 à la page 7348; ainsi qu'à la FFFA sous le numéro 8153.

L'année 1946 vit donc les débuts du club en compétition à Tizi Ouzou au stade Arsène Weinmann, qui débuta dans un contexte particulier car il s'agissait de la première saison depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après des années de critériums régionaux.

Le Rapid Club de Tizi-Ouzou (1929-1932)

La saison 1946-1947 de la Ligue d'Alger de Football Association fut une saison charnière. Celle-ci marqua la fin des critériums de guerre pour un retour à la normale ; mais aussi de l'entrée en lice de la JSK en compétition sportive. Afin de comprendre les débuts sportifs du club il est utile de rappeler un peu le contexte sportif particulier de la ligue en début de saison. En effet, le « Bureau de la Ligue » lors d'une réunion durant le mois d'août 1946 et après mûre réflexion décida des dispositions suivantes pour l'organisation de la saison. Tout d'abord afin de rompre définitivement avec ces critériums de guerre, le Bureau reconsidéra la situation de tous les clubs existants avant la guerre et décida de la composition des divisions avec les nouveaux venus dont fait partie la JSK. Pour rappel lorsque la France déclara la guerre à l'Allemagne Nazie, la mobilisation générale fut décrétée et toutes les compétitions sportives en Afrique du Nord que ce soit au niveau régional ou inter-régional s'arrêtèrent. À la reddition de la France, les compétitions de football au niveau régional reprirent à l'exception des plus grandes de niveau inter-régional qu'étaient le Championnat d'Afrique du Nord et la Coupe d'Afrique du Nord. Le Bureau de la Ligue d'Alger décida donc de la composition de chacune des divisions ; soit dix clubs en Division Honneur, dix-huit clubs en Première Division (deux groupes de neuf) ; seize clubs de Deuxième Division ; quant à la Troisième Division : tous les autres clubs.

Le club, affilié à la FFFA, fait son entrée dans l’histoire du football algérien. Comme le prévoit le règlement, la JSK est intégrée à la troisième division de la Ligue d'Alger, l'équivalent de la septième division algérienne. Lors de sa première saison d’existence, le club finit 3e de son championnat, ce qui lui permet de monter en deuxième division de la ligue d'Alger13. Lors de la saison 1947-1948, la JSK assure son maintien14. En 1948-1949, le club parvient à gagner son groupe et se qualifie donc pour les barrages inter-groupes afin d'accéder en deuxième division. Qualifié en compagnie du Widad Adabi Boufarik, du GS Hydra et de l'OM Saint-Eugénois, la JSK doit éviter la dernière place de cette poule afin de monter en première division d'Alger. En perdant à chacun de ses 3 matchs, la JSK n'accède pas à l'échelon supérieur et reste donc en seconde division d'Alger15.

La saison suivante, le club s'adjuge encore le titre de champion de groupe qui lui permet d'arriver au même stade que la saison passée. Cette fois-ci le club finit premier de sa poule (1 victoire et 1 nul) et est sacré champion. La JSK accède donc en division une16La première saison en 1re division d'Alger est conclue par une deuxième place en championnat, ce qui permet au club de disputer des barrages de montée qui sont finalement infructueux. Deux saisons sans relief s'ensuivent, avant la montée en catégorie pré-honneur obtenue lors de la saison 1953-1954 grâce au titre de champion de division une17. La guerre d'indépendance de l'Algérie entraîne l'interruption de toutes les compétitions sportives.

1956-1962: Le retrait de la JSK de toutes compétitions sportive

Le 13 mai 1956, boycott avec toutes les associations algériennes des compétitions officielles des 3 ligues régionales. La JSK arrête ses activités répondant à la demande du FLN.

Durant le gel des activités sportives prôné par le FLN entre 1956 et 1962, la JSK rentre en veilleuse jusqu'au recouvrement de l'indépendance en 1962. Plusieurs joueurs de la JSK sont tués durant la guerre d'indépendance.

1962-1967 : Après la Guerre d'Algérie, la reprise des compétitions

Au lendemain de l'indépendance en Algérie, les associations sportives reprennent le chemin des terrains où plusieurs tournois amicaux sont organisés en vue de préparer la reprise des compétitions. Le 16 septembre 1962, les représentants des ligues régionales (Oran, Alger et Constantine) se réunissent au siège de la ligue d'Alger pour débattre du lancement et de l'organisation des compétitions de football à travers le territoire national, et ce en attendant l'installation d'une fédération nationale. Ceux-ci se mettent d'accord pour lancer un premier championnat de grande envergure, où chaque ligue organise son championnat regroupant tous les clubs algériens existants. Ceux qui ont évolué durant l'époque coloniale dans les quatre premiers niveaux (Division Honneur, Promotion Honneur, 1re division et 2edivision) forment le Critérium Honneur, tous les autres ainsi que les nouveaux clubs affiliés forment le Critérium Régional, sorte de deuxième niveau, dans le but de créer une hiérarchisation du football. La JSK appartenant à la région centre dont le football est régi par la Ligue d'Alger, dispute donc le Critérium Honneur de la région centre lors de la saison 1962-1963. Le tirage au sort place la JSK dans le groupe I de cette région en compagnie de neuf autres clubs, où seul le premier a l'occasion de disputer le tournoi final de la région (avec les vainqueurs des autres groupes) puis éventuellement le tournoi national s'il se qualifie. La JSK termine finalement la saison à la deuxième place du groupe I, bien qu'ex æquo, derrière le MC Alger à la différence de but, à la suite d'un parcours honorable dont elle fut championne d'hiver. Ce dernier dispute le tournoi régional et s'incline face à l'USM Alger. Le tournoi national final ayant lieu à Alger, le vainqueur de la région centre et son dauphin sont donc tous deux qualifiés. Finalement, on retrouve les deux représentants de la région centre en finale de la compétition et c'est une nouvelle fois l'USMA qui s'impose face au MCA, faisant d'elle le premier champion d'Algérie de football. En coupe d'Algérie de football, dont c'est également la première édition, la victoire finale ira à l'ES Sétif qui s'impose deux buts à zéro face à l'ES Mostaganem. la JSK quant à elle, s’arrête au quatrième tour de la compétition face au Stade Guyotville, défaite par la règle du premier but inscrit, alors que la rencontre s'était achevée sur le score nul de trois buts partout.

Le rajeunissement de l'effectif (1963-1964)

L'apprentissage et le développement (1964-1965)

La confirmation des jeunes (1965-1966)

Abderrahmane Defnoun à la tête de l'équipe (1966-1967)

1967-1977 : À la conquête des premiers titres

Pour sa première apparition en première division, la JSK réalise un parcours honorable en terminant à la sixième place. Lors de la saison 1972-1973, pour sa 4e saison dans l'élite22, la JSK gagne son premier titre de champion d'Algérie. Le club est ensuite renommé Jamiat Sari' Kawkabi par le président de l'époque, Houari Boumédiène. La saison suivante, la JSK est sacrée championne d'Algérie pour la deuxième fois consécutive. Les deux saisons suivantes sont mitigées, avec une septième place en 1974-1975 et une troisième place en 1975-1976. La saison 1976-1977 voit le club reprendre le titre de champion d'Algérie. L'attaquant Mokrane Baïleche termine meilleur buteur de la compétition avec vingt buts. Le club réalise par la même occasion son premier doublé coupe-championnat.

1977-1989 : Le Jumbo JET, l'ère Khalef et Zywotko

Pendant la saison 1977-1978, l'équipe change une nouvelle fois de nom, pour être nommée cette fois ci Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou. Cette saison se termine à la 2e place du championnat et marque les débuts du tandem Mahieddine Khalef - Stefan Zywotko. À la suite de son titre de champion lors de la saison 1976-1977, la JSK dispute pour la première fois une coupe internationale de clubs. Elle s'inclinera en quart de finale de la Coupe des clubs champions africains face au club congolais de l'AS Vita Club. La saison 1978-1979 se termine sur une double déception, puisque la JSK finit 2e du championnat et finaliste de la coupe d'Algérie. Lors de la saison 1979-1980, la JE Tizi Ouzou (JSK) termine à la première place du championnat, devenant champion d'Algérie de football pour la quatrième fois de son histoire.

En 1980, le club se déplace du stade Oukil Ramdane vers le stade du 1er novembre 1954. La première saison dans ce nouveau stade se termine par une seconde place. Pendant la saison 1981-198225 la JSK (qui se nomme toujours à cette époque JE Tizi-Ouzou), termine la saison à la première place du classement. Ce titre de champion s'accompagne de la Coupe d'Afrique des clubs champions gagnée sans perdre un match26. Le club rejoint donc son rival du MC Alger, seul autre club algérien vainqueur de cette compétition africaine (l'ES Sétif la gagnera en 1988), et réalise le doublé Ligue des champions-Championnat

1982: JSK Super Championne d'Afrique

En 1982, de par son statut de championne d'Afrique en 1981, le club reçoit une invitation à participer au Tournoi de la Fraternité en Côte d'Ivoire. La JSK gagne ce trophée face à l'Union Douala, club camerounais vainqueur de la coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes sur le score de 1-1 après prolongations, 5 tirs au but à 427. Ce trophée est considéré comme la première Supercoupe d'Afrique par la presse de l’époque, France-Football écrit ainsi « Une nouvelle Supercoupe d’Afrique est née ». Mais cette dernière n'a été créée officiellement qu'en 1992. Elle est organisée par la CAF.

La défense de son titre de champion d'Afrique sera infructueuse car la JSK s'inclinera dès son entrée en lice face au club soudanais d'Al-Hilal FC. Au niveau national, L'année suivante, le club réussit pour la 2e fois de l'histoire à conserver son titre de champion d'Algérie. C'est le sixième titre du club. Après une 3e place en 1984, la JSK redevient championne pour la septième fois de son histoire. L'année 1986 se termine par un nouveau titre avec 98 points au compteur. Le club remporte aussi la Coupe d'Algérie, et Naçer Bouiche finit meilleur buteur du championnat pour la deuxième fois de sa carrière avec 36 buts, record inégalé à ce jour. Suivent deux saisons sans titres, achevées aux 6e et 2e places. Pour leur dernière année ensemble, les deux techniciens gagnent un nouveau titre de champion.

Après une longue cohabitation de 12 ans, le duo d'entraîneurs Mahieddine Khalef et Stefan Zywotko se retirent mais restent au club en tant que conseillers. Durant leur passage commun à la tête de la JSK, le club a gagné 6 championnats, 1 coupe nationale et 1 ligue des champions. En championnat, la JSK n'a fini qu'une seule fois hors du podium durant ces 12 saisons.

1993-2017 : L'ère Hannachi

1993-1996 : Participations aux compétitions africaines

Côté africain, elle participe pour la toute première fois à la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes. Le club réalise un parcours honorable dans cette compétition en échouant en quart de finale. La saison 1993-1994 est conclue à la troisième place du classement. Le club conserve la Coupe d'Algérie (il n'y avait pas eu de coupe la saison précédente). L'année 1994-1995 voit l'arrivée d'un nouveau président à la JSK, Mohand Chérif Hannachi, qui fait confiance au duo Djaâfar Harouni-Djamel Menad. La JSK remporte cette saison-là pour la première et dernière fois de son histoire (étant donné que cette compétition n'existe plus), la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (C2). Il s'agit du premier et seul club algérien à remporter ce trophée africain. Elle dispute également pour la première fois de son histoire, la Supercoupe de la CAF, (match opposant à l'époque le vainqueur de la Coupe des clubs champions au vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe). Elle dispute cette compétition face au club sud-africain de l'Orlando Pirates, vainqueur de la Coupe des clubs champions africains 1995. Malheureusement elle s'inclinera à l'extérieur sur le score d'un but à zéro. Son titre de champion, l'autorise à jouer la Coupe d'Afrique des clubs champions, où l'équipe parvient en demi-finale, mais échoue face à l'équipe nigériane du Shooting Stars FC.

1996-2000 : quelques difficultés

Kamel Mouassa est nommé entraîneur au départ de la saison 1996-1997. Le club finit 8e. La saison suivante, le championnat du championnat de football algérien se déroule sous forme de poule. En finissant 2e de la sienne, la JSK ne dispute pas la finale du championnat. L'année suivante 1998-1999, le club finit à la deuxième place. Seule consolation, le joueur Farid Ghazi termine meilleur buteur du championnat avec un total de dix-neuf buts. Le club échoue aussi lors de la finale de la Coupe d'Algérie face à l'USM Alger. En 1999-2000, l'entraîneur de la JSK Kamel Mouassa est remplacé par le Bulgare Janko Guelov. Celui-ci emmène la JSK à une décevante sixième place. En Coupe d'Algérie, malgré un bon parcours, le club s'arrête en demi-finale.

2000-2003 : les trois coupes de la CAF consécutives

L'entraîneur bulgare est remercié avant le début de la saison 2000-200146 et Nedjmeddine Belayachi le remplace alors que la JSK est en quart de finale de la Coupe de la CAF. La JSK dispose à ce stade de la compétition du club tunisien de l'Étoile du Sahel (victoire 4-1 aux tirs au but en Tunisie, chacun ayant gagné 1-0 à domicile) et élimine en demi-finale le club nigérian du Heratland. Après une lourde défaite contre l'Entente sportive sétifienne en championnat, Belayachi est évincé à quelques jours de la finale aller de la coupe de la coupe de la CAF, il est remplacé par le duo Mahieddine Khalef et Nacer Sandjak47. La finale oppose donc la JSK au club égyptien de l'Ismaily SC. Le 1er décembre 2000, à la suite de deux matchs nuls, un but partout à l'aller en Égypte puis 0-0 à Alger, la JSK remporte la première Coupe de la CAF de son histoire grâce à la règle des

2004-2011 : le renouveau national

Forte de son titre de vainqueur de la Coupe de la CAF 2003, la JSK participe à l'édition de 2004, mais s'incline cette fois-ci dès les quarts-de-finale face au Cotonsport Garoua, cependant, après neuf ans d'attente, la JSK reconquiert le championnat d'Algérie de football. La JSK rate le doublé en échouant face à l'USM Alger en finale de la Coupe d'Algérie de football cinq tirs aux buts à quatre (0-0 dans le temps réglementaire). La saison 2004-2005 voit deux duos d'entraîneurs se succéder à la tête du club (Kamel Mouassa et Moussa Saïb puis Christian Coste et Kamel Aouis), et l'équipe termine dauphine de l'USM Alger en championnat. Lors de la saison 2005-2006, le club se hisse en phase des poules de la Ligue des champions de la CAF, pour la première fois dans le système Ligue des champions, mais ne parvient pas à accéder aux demi-finales. Cette saison connait aussi un nouveau titre de champion d'Algérie pour la JSK, son 13e titre. Hamid Berguiga est pour la seconde fois d'affilée meilleur buteur du championnat avec dix-huit buts à son compteur. La saison suivante, le club termine à la deuxième place du podium, et est éliminé en demi-finale de la coupe d'Algérie par l'USM Alger.

La saison 2007-2008 est une bonne saison pour la JSK, puisque la seule équipe capable de lui tenir la dragée haute en championnat sera le champion sortant du dernier exercice, l'ES Sétif. Le suspense du championnat reste entier, tant ces deux équipes sont proches l'une de l'autre tout au long de la saison. Finalement, un match perdu sur tapis vert par l'ES Sétif, pour avoir refusé de jouer un match contre la JSK, marque un tournant décisif dans la saison. Cela permet à la JSK de décrocher son 14e titre de champion d'Algérie. Une nouvelle fois, un joueur du club termine meilleur buteur de la saison. Il s'agit de Nabil Hemani avec un total personnel de 16 buts. Autre fait marquant de cette saison, la Kabylie est au sommet du football algérien avec une victoire en Coupe d'Algérie de football de l'autre club kabyle la JSMB. Cela augure une Supercoupe d'Algérie de football entre ces deux formations, pour un derby kabyle inédit à ce niveau national, qui n'est finalement pas disputé à cause des travaux sur le terrain du stade du 5 juillet 1962, mais aussi car la JSK joue la Ligue des champions avec un calendrier particulièrement chargé et refuse donc de participer à cette compétition. Les deux formations font donc l'impasse sur ce trophée d'un commun accord.

Battu en 8e de finale de la Ligue des champions, la JSK est reversée en Coupe de la CAF, passe un tour, mais échoue à se qualifier en finale lors du tour de poules. Durant la saison 2008-2009, la JSK obtient la troisième place de la Coupe nord-africaine des clubs champions 2008 en réalisant un match nul face au club libyien Al Ittihad Tripoli. Cependant, et malgré un début de saison catastrophique, la JSK termine la saison 2008-2009 à la deuxième place du championnat pour la dixième fois de son histoire. Cette remontée n'est possible qu'au terme d'une série de onze matchs consécutifs sans défaite.

La JSK durant la saison 2009-2010, obtient des places d'honneur mais ne gagne aucun trophée (3e en championnat, demi-finaliste de la Coupe d'Algérie et demi-finaliste de la Ligue des champions de la CAF).

En 2011, la JSK remporte sa cinquième Coupe d'Algérie, après 17 ans, face à l'USM El Harrach.

2011 - 2017 : un club en grande difficulté

Lors de la saison 2010-2011, la JSK termine à la 11e place seulement 1 point devant le premier relégable (l'USM Annaba). En Coupe de la CAF, le club parvient à la phase de poule mais elle y perd ses 6 matchs. La saison est sauvée grâce au gain de la coupe d'Algérie aux dépens de l'USM El Harrach. Cette victoire en coupe qualifie les canaris pour la Coupe de la CAF 2012, mais le président du club Mohand Chérif Hannachi décide de ne pas inscrire le club pour se concentrer sur le championnat.

La saison 2011-2012 n'est pas meilleure puisqu'elle s'achève à la neuvième place et par une élimination en huitième de finale de la coupe d'Algérie.

En juillet 2012, l’entraîneur italien Enrico Fabbro est recruté, mais il est licencié dès novembre (à cause d'un début de saison catastrophique comprenant 7 défaites en 10 matchs). Nacer Sandjak le remplace et le club termine le championnat à la septième place. De plus, l'équipe est éliminée dès les huitièmes de finale de la coupe d'Algérie.

Après trois saisons difficiles, la JSK entame la saison 2013-2014 avec le retour de Azzedine Aït Djoudi au poste d'entraîneur. Il a pour objectif de conquérir une place africaine pour la saison suivante. Le club termine à la deuxième place au classement final, à quatorze points de son rival l'USM Alger, et se qualifie ainsi pour la Ligue des champions de la CAF 2015. Lors de la Coupe d'Algérie 2014, la JSK s'incline en finale face au MC Alger aux tirs au but.

La saison 2014-2015 débute très mal pour ce club : le 23 août 2014 lors de la rencontre opposant la JSK à l'USM Alger pour le compte de la deuxième journée du championnat (défaite 1-2) , l'attaquant camerounais du club Kabyle, Albert Ebossé, qui est par ailleurs le seul buteur de son équipe pendant le match, est atteint après le coup de sifflet final par des jets de projectiles provenant des tribunes des supporters de son propre club et décède à son arrivée à l'hôpital de Tizi Ouzou. Ce drame endeuille tout le sport algérien et provoque une vague d'indignations dans tout le pays. La CAF et la FAF décident de sanctionner le club à cause de l'affaire Albert Ebossé Bodjongo : suspension de la participation a la Ligue des champions de la CAF 2015 et les matchs de championnat à huis clos et à l'extérieur de Tizi Ouzou durant la phase aller. Quelques semaines plus tard, l'entraîneur belge Hugo Broos, en fonction depuis juillet 2014, décide de démissionner après des propos verbaux reçu par le président du club. Au terme du championnat, la JSK termine en douzième position à seulement un point du premier relégable ASO Chelef. Des milliers de supporters sont mécontents des résultats et des marches importantes ont eu lieu dans les rues de Tizi Ouzou pour réclamer le départ du président Mohand Cherif Hannachi.

Lors de la saison 2015-2016, l'équipe termine à la 3e place permettant ainsi de se qualifier pour la Coupe de la Confédération 2017.

Lors de la saison 2016-2017, l'équipe termine à la 12e place à deux points du premier relégable le club de Relizane et le club a été éliminé par le TP Mazembe lors du troisième tour de la Coupe de la Confédération 2017.

En août 2017, le conseil d'administration décide de limoger à l'amiable le président Mohand Cherif Hannachi à la tête du club et il est remplacé par Abdelhamid Sadmi, un ancien joueur emblématique du club mais il démissionne de son poste en octobre 2017. Noureddine Saâdi, arrivé dans les bagages du nouveau président Mellal en janvier dernier, n’a pas réussi à s’imposer à la tête de la barre technique des canaris, ses résultats furent très maigres, est limogé à l'amiable.

En 24 ans à la tête du club, il a eu pris part d'une quarantaine d’entraîneurs différents (ce qui représente un record mondial). Mais cependant, il a remporter 4 titres africaines et 6 titres en Algérie.

2018 - : L'ère Mellal

Le 8 février 2018, le conseil d'administration décide de nommer un homme d'affaires, Cherif Mellal, comme président du club. Le nouveau président décide de nommer Youcef Bouzidi comme nouvel entraîneur. Durant cette saison, avec une équipe plutôt bien remaniée en fin de championnat, le club n'est pas parvenu à remporter la Coupe d'Algérie, battu en finale par l'USM Bel-Abbes 2-1.

Pour la saison 2018-2019, Mellal nomme Franck Dumas comme nouvel entraîneur du club.

JSSaoura

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE

VEN, 04 janvier 2019

JSKabylie

0   1

Match Terminé

ES SETIF              15     7      3     5      5    24

JS KABYLIE          15      7     5    3       9    29

USM D'ALGER     15    10    3     2     15   33

Club                               MJ     V    N    D     DB  Pts

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